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tunisie contemporaine
9 avril 2012

La fête des martyres 9 avril

Début Avril 1938, le résident général prend le devant et fait arreter les 4 et 6 Avril 1938

Salah ben youssef et le Docteur Slimen Ben Slimen .

Le 7 , 8 et 9 Avril la plupart des membres des conseils national sont arretés et fait saisir le journal AL AMAL .

Le bureau politique du Néo-Destour lance un appel pour la grève générale pour le 8 et prévoit une manifestation pour le dimanche 10 avril.

Le 7 avril 1938, à 3h du matin 2000 manifestants venant de Tunis sont arrivés à Hamam-Lif devant le palais du Bey (aucun incident )

Le 8 avril un grand rassemblement sur la place au Mouton (place du Leader actuellement).

Le cortège prend la direction de la résidence générale et conduit par Monsieur Monji Slim, Docteur Matri et Ali Belhouane.

Un autre cortège part de Beb Swika il aplusieurs milliers de personnes. Le service d'ordre empeche les manifestants d'aller plus loin que la Résidence sur l'avenue Jules-Ferry (aujourd'hui avenur Hbib Bourguiba). La résidence décide d'interdir toute manifestation. 

Le 9 avril Ali Belhouane se présente au palais de justice où il était convoqué. il est arreté. Des jeunes veulent envahir le palais de justice, Des Tramways sont renversés par la foule . 

Les Zoives tirent : il y a 22 morts selon la résidence, une quarentaine au moins .

L'etat de siège est proclamé en Tunisie. 

Le 10 avril, de nobreux militants sont arretés dans Hbib Bourguiba et huit de ses compagnons , inculpés d'atteinte à la sureté de l'etat et déférés devant la justice militaire. Bourquiba restera détenue jusqu'à 1943.

Pendant cette longue période, il fut accusé "D'intelligence avec l'ennemi", sur la base d'un documement dans lequel un fonctionnaire Italien M.Anfuso, faisait etat de compromission avec les autorités italiennes .

Il fallut une lettre oficielle du résident génaral Armand Guillon pour que soit reconnu le "caractère apocryphe" évident de la lettre Anfuso.

Déja en 1938, le Néo-Dostour a été accusé de collusion avec Mussooli.

Après un séjour à la prison de Tunis les19 leaders du Néo-dostour arretés sont transférés à Teboursouk.

Un évènement capital viendra  retarder le procés: LA GUERRE APPROCHE , le guerre éclate le 27 mai 1940, les détenus sont transportés par un contre-torpilleur à Marseille où ils sont écroués au Haut-fort Saint-Nicolas.

Tandis que 13 d'entre eux seront placés en résidence surveillé à Tretz, Bourguiba restera au Fort Saint Nicolas jusqu'au 18 novembre 1942, soit pendant deux ans et demi, en companie de cinq autres détenus: son frère Mahmoud , Hedi Nouira, Mongi Slim, Ali Belhouane et le Docteur Ben Slimen.

Ce séjourfut extremement dur, surtout pendant les premiers mois. Les prisonniers deumeurèrent pendant cinquente-tois jours dans une pièce humide, infestée de rats , puis ils furent réunis par deux dans des pièces étroites pendant deux mois.

C'est Hedi Nouiri qui fut alors le compagnon de Bourguiba, tousdeux couchant sur des paillasses contigues. c'est seulement à la fin de décembre 1941 que le régime politique leur fut accordé, leur permettant de recevoir des colis et de faire eux-memes leur cuisine.

Après le débarquement allié en Algérie, en novembre 1942, les détenus furent transférés successivement  à Lyon (Fort Montluc) puis au Fort de Vancia, dans l'Ain , puis à chalon-sur-Saone où ils furent placés en résidence surveillé.

Le 8 janvier 1943, les autorités militaires allemandes les emmenèrent à Nice où les italiens les acceuillirent avec beaucoup d'egards.

A partir de ce moment , Habib Bourguiba allait faire l'objet de tentatives de chantage ininterrompues jusqu'à la liération de la Tunisie  par les armées alliées. Aux tentatives faites pour obtenir de lui des déclarations favorables à l'Axe en échange de promesses d'indépendance, Habib Bourguiba a toujours résisté.

Ce fut d'abord à Rome où le gouvernement italien le fit venir et l'installa avec ses compagnons, Salah ben Youssef et Slimane, à la ville Respighi. Une forte pression fut exercée sur lui pour qu'il constitue un gouvernement tunisien en exil. Bourguiba s'y refusa,en se référant à la souveraineté du Bey.

Il en fut de meme de sa déclaration à Radio-Bari du 6 avril 1943 où , tout en dénonçant  les excès du colonialisme, il avait mis les Tunisiens en garde contre les "convoitises de l'etranger". "Notre  comportement politique en ce qui concerne la question tunisienne ne doit pas etre influencé par les traitements  en bien  ou en mal qui s'adressent à nos seules personnes", disait cette  déclaration.

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